Quelques références historiques sur la résolution numérique des équations aux dérivées partielles: La part du lion dans l'école française de mathématiques appliquées

Journée thématique
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GRICAD
Olivier PIRONNEAU
Jeudi 28 novembre 2019
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Jusqu'a von Neumann, sauf pour quelques uns, principalement des astronomes et des artilleurs, la solution des problèmes est analytique.    Les premiers pas de l'analyse numériques sur ordinateurs seront pas que pour la cryptologie, l'algèbre linéaire et l'optimisation: la neutronique et la météorologie nécessite la résolution d'équations aux dérivées partielles (EDP).    Ainsi en France dans les années soixante  il se crée 2 écoles, l'une à Grenoble autour de Jean Kuntzmann pour l'analyse numérique dite classique comme l'algèbre linéaire l'optimisation, l'autre à Paris pour les EDP autour de Jacques-Louis Lions. Certes une telle affirmation est réductrice car elle oublie Claude Brezinsky à Lille, Paul de Casteljo chez Citroen, et surement d'autres. 
Assez vite, avec l'appui du CEA et de l'INRIA la branche EDP domine le domaine avec de nombreux succès à la fois théoriques et numériques au point de faire de l'ombre aux autres groupes.  Un chercheur du Courant Institute constate dans les années quatre-vingt qu'il y a plus de chercheurs à Paris sur les EDP que dans tous les USA.  Mon exposé fera l'historique de ce succès.